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La Camara CCBLP ou Chambre de Commerce et Culture de Belgique et Luxembourg au Pérou

vise à favoriser le développement des échanges économiques, commerciaux et autres entre la Belgique, le Luxembourg et le Pérou. Le Pérou présente de bonnes raisons de s’y intéresser. L’Union Européenne considèrerait que le Pérou pourrait être plus intéressant et avantageux même que le Brésil déclarait « El Comercio » en janvier 2014. Il faut dire qu’elle constitue le principal groupe d’investisseurs dans le pays avec plus de 50% du total des investissements. Quant à la Belgique elle arrive en 5e position dans les pays importateurs sachant qu’elle représente 6% des exportations du Pérou à même hauteur que la France avec le même pourcentage, après l’Allemagne 23%, l’Espagne 20 ; l’Italie 16 et les Pays-Bas 10.

 

 

 

 

Union Européenne

 

Le projet de loi portant sur l’AC Accord Commercial, signé à Bruxelles le 26 juin 2012, entre l’Union Européennes et ses membres d’un côté et le Pérou et la Colombie de l’autre est très prometteur[1].

 

L’Europa Forum du Grand Duché de Luxembourg souligne sur la toile que le 1er avril 2014, la Chambre des députés a approuvé deux projets de lois ratifiant des accords conclus entre l’UE et l’Amérique centrale d’une part et avec la Colombie et le Pérou d’autre part[2]. Deux accords adoptés par 58 voix pour, et deux contre, à savoir celles des députés du parti déi Lénk. 

 

Sachant que l’UE, l’Union Européenne est le premier importateur de produits de carburants et produits miniers provenant du Pérou et le premier exportateur vers lui d’équipement de transport et de machines et que des secteurs comme l’agriculture ou la pêche qui présentent déjà plus de 30% des exportations du Pérou vers l’Union Européenne s’en trouveront renforcées. Les secteurs d’import/Export déjà marqués entre la Colombie et le Luxembourg ne demandent qu’à s’affirmer avec le Pérou, sachant que l’Accord permettra de nouveaux développements dans ce sens.

 

L’accord encouragera les meilleures pratiques reconnues au plan international, tout en garantissant un environnement transparent, non discriminatoire et prévisible pour les opérateurs et les investisseurs, grâce à un dispositif de médiation destiné à remédier aux entraves non tarifaires et, si nécessaire, grâce à un mécanisme élaboré de règlement des différends bilatéraux. Selon les estimations de la Commission, cet accord devrait permettre aux exportateurs de l’UE d’économiser 270 millions d’euros par an au titre des droits de douane, tandis qu’en Colombie et au Pérou, les plus grands bénéficiaires de la suppression des droits de douane seraient les producteurs de fruits, en particulier de bananes et de raisin, et de crevettes. Une fois en vigueur, l'accord devrait faire augmenter le PIB du Pérou de 0,7 % et de 1,3 % pour la Colombie.

Une fois entièrement mis en œuvre, l’accord permettra de supprimer les droits de douane sur tous les produits industriels et de la pêche, d’élargir l’accès aux marchés pour les produits agricoles, d’améliorer l’accès aux marchés publics, ainsi qu’aux marchés des services et des investissements, de réduire davantage encore les obstacles techniques au commerce et d’établir des normes communes, notamment en matière de droits de propriété intellectuelle, de transparence et de concurrence.

 

L’AWEX indique dans ses pages[1] que « le Pérou s’impose indiscutablement comme un pays émergeant » et que « son économie est aujourd’hui l’une des plus dynamiques d’Amérique latine » ce qui lui vaut le surnom flatteur de « Tigre des Andes ».

L’accord inclut également un chapitre consacré à la coopération visant à promouvoir la compétitivité et l’innovation, à moderniser la production ainsi qu’à faciliter les échanges commerciaux et le transfert de technologie entre les parties.

 

Le Pérou a souscrit à la CIADI (Convention Internationale de règlement des controverses internationales - Convención Internacional de Arreglo de Controversias Internacionales) afin de résoudre les litiges qui pourraient survenir entre les investisseurs étrangers et le Gouvernement.

Au total, le Pérou a conclu 33 accords internationaux relatifs aux investissements dont un avec la Belgique et le Grand-Duché de Luxembourg

 

Selon les statistiques de l’ACE,

793 sociétés belges exportent vers le Pérou et 1.579 entreprises déclarent s’intéresser à ce marché.

 

 

 

[1] http://www.awex.be/fr-BE/Infos%20marchés%20et%20secteurs/Infosmarchés/Pérou/Pages/Conjonctureéconomique.aspx

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